Notre hôte a renouvelé son offre d’excellent petit-déjeuner. Et c’est donc repus que nous partons visiter Galway. La pluie du matin a rapidement cessé pour laisser place au soleil. Nous n’avons que peu de temps car le Connemara nous attend. Cependant, nous arpentons la rue commerçante où magasins et pubs arborent des façades aux couleurs vives et originales. Bleu foncé, vert vif, rouge écarlate, violet se succèdent et rendent la rue joyeuse et vivante.
La matinée se termine et nous prenons la route pour rejoindre le parc national du Connemara. Pour y arriver nous longeons des lacs au bord desquels paissent paisiblement des moutons blancs à tête noire. Ici est leur territoire et nous ne pouvons qu’attendre leur traversée de la route si tel est leur souhait. Arrivés à la Maison du Parc située à Letterfrack, nous commençons notre balade au milieu des tourbières pour grimper au sommet du Diamond Hill. Quelle vue! Montagnes, lacs, lande et océan s’offrent à nous. Les couleurs et la luminosité changent au gré des nuages poussés par le vent. Les paroles de la chanson de Sardou nous reviennent en mémoire et nous paraissent tellement vraies.
« Terre brûlée au vent Des landes de pierre,Autour des lacs,C’est pour les vivants
Un peu d’enfer,
Le Connemara.
Des nuages noirs Qui viennent du nord Colorent la terre,Les lacs, les rivières :
C’est le décor
Du Connemara(…) »
Après cette randonnée parfois laborieuse (genoux sollicités par les innombrables marches irrégulières taillées dans les rochers et une pointe de vertige à certains passages) mais extraordinaire et les yeux emplis d’images toutes plus saisissantes les unes que les autres, nous rejoignons Clifden. Dans cette petite ville, nous avons réservé des chambres dans un Bed and Breakfast au bord de la route mais pour autant fort propre et accueillant. Après un excellent repas dont un Irish stew (ragoût de mouton), Morphée nous tend les bras et nous nous sommes empressons de nous y jeter.
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